Source :
Collège Sully à Rosny-Sur-Seine
8. Attention aux
cours particuliers...
1. S’assurer que votre enfant apprend ou révise sa leçon
avant de rédiger ses exercices. Il est conseillé de refaire,
cahier de cours fermé, les exercices illustrant la leçon.
Réviser
une leçon, c’est faire un retour sur ce qui s’est passé en
classe.
Quel
que soit le niveau, il faut apprendre les éléments essentiels
des leçons (souvent écrits en rouge ou encadrés) : les
définitions, les propriétés, certaines règles... Le « par coeur »
n’est pas à négliger pour entraîner la mémoire et aider à
l’acquisition d’un vocabulaire précis – même si, bien sûr, il ne
doit pas être dissocié de la compréhension du contenu !
Dans
la mesure du possible, si vous en avez le temps,
n’hésitez pas à
faire réciter ces éléments en repérant ce qui est essentiel dans
le cahier, à poser quelques petites questions...
L’élève
doit être capable de refaire à l’identique, cahier fermé, les
exemples ou exercices de la leçon. Vous pouvez, par exemple,
recopier un énoncé et vérifier qu’il respecte le modèle de
rédaction de la leçon.
2.
Vérifier que les exercices demandés sont faits (en
consultant l’agenda ou le cahier de textes en ligne, où vous
pouvez retrouver les références du travail demandé) – ce qui ne
veut pas dire que vous devez les corriger.
Une tâche essentielle en mathématiques – et
qui a des répercussions bien au-delà de cette discipline – est
de raisonner, justifier des réponses, expliquer une démarche.
Ainsi, pour la résolution d’un problème,
plus
que la réponse finale, c’est la démarche qui est importante et
doit apparaître dans le travail rédigé : des phrases
d’explication, les calculs effectués... La solution peut être
travaillée au brouillon avant d’être écrite au propre.
Lorsqu’on fait un raisonnement en géométrie,
il y a, de même, un certain nombre d’étapes à respecter et à
rédiger dans un ordre logique : ces étapes sont présentées et
utilisées dès la sixième.
Il faut insister sur l’importance de la
rédaction. Faire des mathématiques, c’est aussi s’exprimer
correctement, avec des phrases complètes, un vocabulaire précis.
Ainsi, bien souvent, si vous voyez que votre enfant a répondu
simplement par des « oui » ou « non » ou par des morceaux de
phrase commençant par « car... », suggérez-lui de rédiger des
réponses plus complètes en des termes qui reprennent ceux de la
question et en citant si nécessaire des éléments de la leçon.
3. Aider votre enfant dans la recherche et la rédaction des
exercices ne signifie pas le faire à sa place !
Accompagner
votre enfant dans son travail ne signifie pas le faire à sa
place. Il est parfois difficile de doser l’aide que l’on apporte
et, même en toute bonne foi, on peut être tenté d’entrer dans un
système d’ « assistanat » qui peut être néfaste. Il faut donc
toujours se demander si l’on ne cède pas trop vite ou de façon
excessive à un enfant qui réclame de l’aide pour ses exercices.
Il vaut mieux l’inciter à rechercher par lui-même (dans sa
leçon, dans les exercices faits en classe...). Si votre enfant
« bloque » sur un exercice, lui faire d’abord expliciter ce
qu’il a compris, ce que l’on sait d’après l’énoncé et ce que
l’on cherche.
Si
malgré tout, vous êtes amené à donner un coup de pouce à votre
enfant, il faut s’efforcer de chercher dans son cahier ou son
livre la méthode à utiliser à son niveau (et qui n’est pas
forcément celle que l’on utilisera à un autre niveau).
L’apprentissage des mathématiques est basé sur une acquisition
progressive des connaissances et des savoir-faire. (Un exemple
frappant est celui des équations, outil particulièrement
performant lorsqu’on le maîtrise pour résoudre certains
problèmes, mais il s’agit d’une notion introduite
progressivement - surtout à partir de la quatrième - qui n’est
pas appropriée à un élève de sixième.
4. Rappeler à votre enfant qu’il doit penser à s’avancer lorsque
c’est possible et à planifier son travail hebdomadaire.
Les contrôles
sont la plupart du temps annoncés
avec une semaine d’avance...
5. Regarder régulièrement le cahier pour vérifier sa tenue...
Un cahier bien présenté facilite la
mémorisation – notamment pour les enfants « visuels » et permet
de retrouver plus facilement les informations essentielles. Par
exemple, les titres doivent être soulignés (ou surlignés) pour
apparaître clairement, les feuilles distribuées doivent être
collées...
6. Lorsqu’un
contrôle est annoncé, rappeler à votre enfant qu’il ne doit
pas attendre la veille pour le préparer ! Lorsque le contrôle
est rendu, reprendre avec lui les erreurs.
Pour préparer un contrôle, votre enfant doit :
-
réviser
(réapprendre si nécessaire) les leçons correspondantes.
-
refaire
des exercices déjà corrigés en classe, en particulier ceux qu’il
n’a pas réussis.
-
si
nécessaire, s’entraîner à en faire d’autres, que l’on peut
trouver dans le livre, sur un site internet (quelques références
sont disponibles dans la rubrique correspondante )...
Lorsqu’un contrôle est rendu, rappeler à votre
enfant qu’il ne doit pas se contenter de regarder sa note mais
que l’essentiel est dans les annotations du professeur, qu’il
doit reprendre soigneusement afin de bien repérer et comprendre
ses erreurs éventuelles. Dans la mesure du possible, pour un
élève en début de sixième, il est utile de lire ses premiers
contrôles (rendus par le professeur) avec lui afin de l’habituer
à cette démarche et de lui en montrer l’utilité.
7. En plus du
travail demandé : entraînement au calcul mental et travail
sur ordinateur.
Il
est à la portée de tous de faire de temps en temps un peu de
calcul mental (réviser les tables de multiplication, faire des
conversions simples, chercher des ordres de grandeur en faisant
des courses, appliquer un pourcentage simple...) pour entretenir
et développer des automatismes extrêmement utiles dans diverses
techniques de mathématiques (par exemple pour simplifier des
fractions).
Des mathématiques sur ordinateur
: on
trouve désormais de nombreuses ressources sur internet. Il faut
privilégier les sites conçus de façon sérieuse, respectant la
progression des programmes du collège, une certaine rigueur dans
le vocabulaire, etc...
Voir nos sites conseillés sur cette page
8. Attention aux
cours particuliers
Les cours particuliers, s’ils peuvent, dans
certains cas, avoir leur utilité (pour un élève réellement
volontaire, qui a besoin de combler certaines lacunes ou
consolider certaines fragilités) peuvent aussi s’avérer
contre-productifs ! Attention aux sirènes publicitaires de
certains organismes qui jouent sur l’angoisse des parents ou des
élèves, particulièrement en mathématiques... Il ne s’agit donc
pas de s’orienter vers cette solution dès l’apparition d’une
difficulté et, en tout cas, elle ne doit pas devenir une
« béquille » systématique : nous voyons trop d’élèves qui,
habitués très tôt à avoir une aide individuelle à la maison,
n’arrivent plus (par saturation, par manque d’habitude, par
facilité...) à se concentrer lorsqu’ils sont en classe, ni à
réflechir par eux-mêmes, ni à chercher à surmonter les
difficultés rencontrées.
Par conséquent, il est fortement conseillé, si
vous envisagez d’avoir recours à des cours particuliers :
-
de
demander d’abord au professeur si cela lui semble judicieux.
-
de
rappeler à la personne choisie que le but est de reprendre avec
l’élève ce qui lui a semblé difficile, de combler un manque de
bases, de refaire des exercices, de lui donner des conseils,
mais pas de faire plus ou moins à sa place les devoirs maison
(écueil régulièrement constaté...).
9. Dialoguer avec le
professeur
En
cas de problème, d’interrogation, de malentendu..., la première
chose à faire est de prendre contact avec le professeur.
Il
est nécessaire d’adopter devant votre enfant une attitude
positive face à ce que lui demande le professeur – quitte à
rencontrer celui-ci pour discuter de certains points ou exprimer
vos doutes si vous le jugez nécessaire. Si votre enfant
rencontre certaines difficultés, contester l’institution devant
lui ne pourra pas l’amener à progresser...
10. Dialoguer avec son
enfant
Il
faut proscrire les réflexions comme « Je n’étais pas doué(e) en
mathématiques, donc mon enfant est comme moi » ou « C’est de
famille... » ou « J’ai toujours été brillant(e) en
mathématiques, il n’est pas normal que mon enfant ne le soit
pas ». Autant de remarques qui peuvent conduire votre enfant,
soit à se trouver des excuses pour ne plus s’investir, soit à
perdre confiance en lui. Chacun peut réussir en mathématiques,
la réussite ou les difficultés ne sont pas héréditaires !
Si
votre enfant refuse de faire ses devoirs ou les bâcle, il faut
essayer de comprendre pourquoi et lui rappeler que le travail
donné par son professeur a été choisi dans un but précis, mais,
au bout du compte, il faut faire preuve de fermeté et insister
sur leur caractère obligatoire. Cette responsabilité incombe aux
familles autant qu’aux professeurs, cela fait partie des points
qu’un enfant n’a pas à « négocier » avec les adultes.
Il
faut s’efforcer de valoriser les efforts et les progrès, même
s’ils ne s’accompagnent pas immédiatement d’excellents
résultats. Pour un élève rencontrant des difficultés, des
objectifs graduels peuvent aider à reprendre confiance. Il faut
aussi prendre garde à ne pas transmettre à son enfant sa propre
angoisse dès que les résultats baissent mais l’aider à surmonter
sereinement les difficultés.
Source :
Collège Sully à Rosny-Sur-Seine
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